• Y a des jours où je me dis que la photo fait des miracles et qu'avec la lumière adéquate, n'importe quel tocard peut avoir des faux-airs de Brad ou Antonio.

    Y a des jours où je me dis que la voix charmante au téléphone ne laisse pas présager du pire, et pourtant...

    Y a des jours où je me dis que je vais me faire nonne, tiens, puisque c'est comme ça.

    Mais je sais bien que ce serait la meilleure façon pour transformer un couvent en maison-close, et ma morale me l'interdit. 


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  • Envie de prendre mes cliques et mes claques et m'enfuir, pas loin, juste là, au coin de la rue.

    Trouver un parc paisible, m'assoir dans l'herbe, un livre à la main, regarder passer les gens, sentir sous mes pieds nus la fraicheur de l'herbe jeune, et sourire en reconnaissant, au loin, une silhouette amie.

    Et puis me rouler dans l'herbe tendre sous les baisers qu'une bouche gourmande saurait me voler.

    Des envies de saison, en somme...

     

     


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  • Je suis une fille. Une fille complexe, mais c'est un euphémisme...

    Je suis une fille, donc. Et je n'envisage pas de relation sans tendresse, sans douceur, sans respect. Comme tout le monde, au fond. Parce que le cul pour le cul, s'il n'est pas roulé dans la farine la tendresse, n'a que peu d'intérêt.

    Alors pourquoi quand, fort de ces prérogatives, mon Petit Beurre m'appelle "ma Chérie", "ma jolie", "mon ange", mon corps vibre t'il moins que lorsqu'il laisse échapper un "ma salope" ?

    Hein, pourquoi ?  


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  • Faire abstraction. Oublier qu'au bout du chemin, il y a ma perte. Ne penser qu'à cette main qui tient la mienne.

    Oublier la douleur, les aiguilles, les blouses blanches et les sourires désolés. 

    Faire abstraction.

    Noir et blanc, fondu enchaîné... Enchainer. Encore. Déchainer la bête, la laisser hurler tout son soul, la laisser vomir sa rage, sa peine, ses désirs.

    Vomir. Se vomir.

    Mourir, un peu...


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