• Pendant longtemps, j'ai cru savoir où était ma place. Je me suis leurrée,  j'ai voulu y croire, penser que je maîtrisais au moins cet élément là de ma vie, mon homme, mes nains, des fondations solides. Souvent, j'ai douté, un peu, beaucoup, flirtant avec la paumitude, comme une lame de fond qui remontait plus ou moins à la surface, au gré des rencontres et des évènements.

    Aujourd'hui, la vague est devenue tempête, mes certitudes se sont écroulées, d'autres ont pris leur place. Euphorie et découragement alternent, selon les jours, selon mon état de fatigue, selon la couleur du ciel ou le sens du vent. Borderline, vous disiez ?

    Et pourtant, je vais bien. Bien mieux que jamais. Heureuse, des étoiles plein les yeux, emplie d'une sérénité nouvelle, que les doutes et les crises n'arrivent à ébrécher.

    Alors je mets le cerveau sur pause, j'attends mon heure, je temporise, je deviens raisonnable (bien trop à mon goût), et je tente de savouver. Elle est étrange, cette sensation, cette sorte de détachement, comme si je voyais ma vie (mes vies ?) défiler devant mes yeux, en permanence, spectatrice impuissante mais ravie.

    Paumitude, quand tu nous tiens...


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  • Je veux te connaître par coeur, ton goût, ton odeur. Je veux t'appartenir et te posséder, connaître le moindre de tes désirs et n'avoir de cesse de les satisfaire. Faire de ta peau un parchemin, une carte au trésor, l'étudier sans fin et t'explorer encore. Subir de ta bouche les attaques gourmandes, user et abuser de ton corps, de caresse en ivresse, de délire en soupir, et te faire jouir encore.

    Moi vouloir toi, encore.


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  • De cuir, d'acier, de dentelle ou de satin, j'aime tous tes liens.

    Attache moi, encore...

     


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  • Dans ses bras, dans son lit, dans sa vie.

    Pour la première fois à ma place. Acceptée, comprise, aimée, telle que JE suis, sans modération, sans limite, sans contrainte.

    Et l'envie d'y rester...


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  • Poser mes lèvres sur sa peau, sentir ses mains courir sur la mienne.

    Fermer les yeux, laisser sa voix me bercer, sentir naître une larme.

    Retrouver dans ses bras la paix, la sérénité, nos certitudes.

    Ce qui ne nous tue pas rend plus fort. La distance et l'absence ne nous tueront pas.

     


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