• Un retour anecdotique, inaperçu, un billet écrit comme un soupir, qu'on voudrait voir relever mais qu'on étouffe parce qu'au fond, ça n'est pas si grave.

    Et effectivement, ça n'est pas si grave. Un coup de blues, le froid, la pluie, la fatigue accumulée et mon assistante aux tâches de rousseur qui me lâche pour aller "vivre son destin" au fin fond de la province, et c'est tout un monde de difficultés qui me tombe dessus, alors que je pensais aller bien, si bien.

    Et dans ces moment là, forcément, c'est à lui que je pense. Deux ans après.

     


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  • Je n'oublie pas les rires et les silences échangés avec ceux qui m'ont suivie ici.

    Je n'oublie pas les noms, ni les numéros de téléphone, je n'oublie pas les auvergnats et les cocktails aux noms sulfureux bus ensemble.

    Je n'oublie pas l'amour...

    Je m'oublie, moi. Et vous ne m'en voudrez pas... Je suis toujours joignable, par mail, pour ceux qui l'ont, mais après des mois de silence, je me rends compte que je n'ai plus rien à dire, ni ici, ni ailleurs, juste des souvenirs en suspens et des envies d'ailleurs.

    Adios. 


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  • Et si je me trompais ? Et si toutes ces années vécues à me perdre dans les bras d'autres pour m'y sentir vivre n'étaient qu'une course vaine qui ne mène à rien...

    Je me suis perdue, éternelle paumitude. Et cette fois, personne pour me rattraper, personne pour me ramasser, j'affronte seule le jugement du miroir sur le temps qui passe...

    Je ne suis belle pour personne si je ne peux pas l'être pour toi. 


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  • Pas de panique, pas la peine d'alerter la police... J'ai juste une attaque de nostalgie, quelques scuds de regrets et une grosse bombe à négativisons qui me sont tombés dessus.

    "Ta" faute. T'es toujours là, petit feu de toi, cendres encore rougeoyantes d'un amour perdu que je pourrais raviver, si tu me laissais la clef.

    Tu fais chier, tu sais... 


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  • Y a des jours où je me dis que la photo fait des miracles et qu'avec la lumière adéquate, n'importe quel tocard peut avoir des faux-airs de Brad ou Antonio.

    Y a des jours où je me dis que la voix charmante au téléphone ne laisse pas présager du pire, et pourtant...

    Y a des jours où je me dis que je vais me faire nonne, tiens, puisque c'est comme ça.

    Mais je sais bien que ce serait la meilleure façon pour transformer un couvent en maison-close, et ma morale me l'interdit. 


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