• J'voudrais, j'voudrais... coincer ma bulle dans ta bulle...

    J'voudrais... une silhouette que je devinerais de la fenêtre de mon bureau, et attendre, impatiente, de pouvoir sortir pour me réfugier dans ses bras, et partir, bras dessus, bras dessous, pour une balade sans fin, juste son corps contre le mien.

    J'voudrais... un peu de tendresse dans ce monde de brutte, des yeux rieurs qui répondraient aux miens, des mains calines qui se glisseraient sous mon pull pour se réchauffer, des lèvres tendres qui m'embrasseraient. 

    J'voudrais... le quitter sur un sourire en sachant que je le reverrai, demain, après-demain, et sourire en sentant dans ma poche vibrer mon téléphone, et entendre sa voix pour prolonger l'instant.

    J'voudrais... quelqu'un de bien, quelqu'un qui soit là, juste pour moi...

    Bientôt ? 


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  • Je me souviens de ce carnet... Tu sais, un carnet rose, avec une serrure pour éviter qu'on y mette le nez. Une serrure ouverte avec un trombone, quand j'ai perdu la clé.

    J'y mettais des mots dérisoires, des idées rasoir, toutes ces choses que l'on ne dit pas, tous ces mots que l'on ne pense même pas connaître et qui viennent, comme accouchés, sous la mine d'un crayon cassé et retaillé tant de fois.

    J'écrivais au crayon, comme pour garder la possibilité de m'effacer, quand les mots crachés semblaient me dépasser, et au final, je raturais au lieu de gommer, comme pour garder des preuves, collection de ratures sur des pensées mal assumées.

    Je ne sais plus comment ça avait commencé, je crois que depuis toujours j'écrivais, mais des lettres que j'oubliais de poster, et au final, je m'étais mise à tout consigner dans ce carnet rose, tu sais, celui qui s'ouvre avec une clé...

    Et un jour je l'ai brulé. Je l'ai coupé en miettes, avant, pour être sure de ne pas pouvoir le sauver. Avec de grands ciseaux que j'avais trouvé dans la trousse à couture de ma mère. De grands ciseaux aux lames argentées, et chaque coup de ciseau m'arrachait des larmes, mais j'avais continué, jusqu'à faire de ces mots un tas de confettis.

    Je l'ai brulé, pour me bruler aussi, je l'ai brulé pour ne plus souffrir de ne pouvoir partager ces maux, et ils se sont gravés en moi, comme tatoués sur mon âme.

    Et parfois quand j'écris, sur mon blog qui s'ouvre sans clé, je retrouve des expressions, des mots, des tournures de phrases qui me sautent au visage, crayonnés sur une page rose de mon carnet rose, tu sais, celui qui s'ouvre avec une clé...

    Et mon blog noir est aussi sombre que la mine grasse de mon crayon double B, sauf que mon clavier n'a pas besoin d'être taillé, juste besoin d'un cyber-café pour coucher ici des mots que j'effacerai.

    Et mon blog noir est parfois rose, comme les pages de ce carnet rose, tu sais, celui qui s'ouvre avec une clé...

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  • Réflexion du jour...

    Les hommes baisent les femmes dignes de leurs fantasmes les plus fous mais épousent les femmes dignes du regard de leur mère (ou père, ou famille, ou religion, ou culture, bref... on se comprend).

    Heaven le disait très bien... Chasser un homme et le séduire en s'adressant au cochon qui sommeille en lui est aisé, rendre un homme amoureux l'est moins.

    Perso, j'suis très bien dans la première configuration ;)


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  • J'hallucine...

    Une de mes proies me demande de l'aider à décoder les petites annonces qu'il parcourt à la recherche d'une rencontre, sous prétexte que je suis une fille et que je dois mieux les comprendre que lui. Et il veut que je lui tienne la main à ses rendez-vous, aussi, le zouave ?

    Un autre m'annule un rendez-vous sous prétexte qu'il a un rencard Meetic ce soir là. L'attrait de la nouveauté, sans doute...

    Un troisième me dit qu'il aimerait bien qu'on se voit mais cette fois, sans passer par la case resto (parce qu'après tout, ce n'est pas à mon cerveau, si brillant soit il, qu'il s'intéresse).

    Un quatrième, à qui je propose un déjeuner comme premier contact, me répond brut de pomme que "le déjeuner c'est pas pratique parce qu'on peut pas finir la nuit ensemble"...

    Un dernier m'avoue sans vergogne, après un calin, qu'il a testé d'autres nanas depuis moi mais que franchement, je mérite le détour (je dois le prendre comme un compliment ?).

    Je ne suis pas gnangnan-guimauve-romantico-naïve. Je n'attends pas d'un rendez-vous d'un soir qu'il me jure fidélité et me sussurre des mots d'amour. Je n'ai pas besoin qu'on me rende des comptes et qu'on me fasse miroiter de belles promesses pour écarter les cuisses. Je n'ai jamais cru à l'amour toujours et si je chasse sur différents sites à la recherche de l'amant idéal, je peux comprendre que celà signifie s'imposer des critères de choix et des priorités.

    Mais là... non, là, vraiment, je me demande si le tact est un concept accessible aux hommes...

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  • J'ai les sens engourdis et pourtant...

    Des images me reviennent en mémoire. Les mains de X. plantées dans mes hanches, les lèvres de Y. collées sur les miennes, la queue de Z. au fond de ma gorge. 

    J'ai construit un fantasme à base d'hommes connus, une sorte d'homme en kit, comme si je n'avais gardé de chaque homme passé dans mon lit que le meilleur, comme une compilation de moments intenses, de moments doux, de moments torrides, au point que mon esprit s'éveille.

    J'ai faim. Faim de ces sensations, de ces odeurs, de ces mots qu'on ne dit qu'à deux, de cette intimité partagée, de ces moments où l'on est seuls au monde, deux corps affamés qui se nourrissent l'un de l'autre.

    Faim de... toi ? 

     


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