• C'est un message codé qui en fera rire certains.

    Maman n'a même pas été déçue, elle ne met que peu d'espoir dans les cadeaux que la vie peut lui faire... Une sorte de désillusion permanente, qu'elle aimerait bien ne pas se traîner, mais sans doute a-t'elle ouvert tellement de cadeaux, bien emballés, avec de jolis noeuds, qui n'étaient pas à la hauteur, qu'elle sait à présent ne jamais s'attendre au meilleur...

    Sauf que Maman aimerait bien danser...

    Et Maman s'emmerde, au bord de la piste, à attendre un bon cavalier qui fendrait la bande de tocards qui l'invitent trop souvent. 


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  • Je me noie dans un verre de larmes. Je ne sais plus de qui c'est, ça m'est revenu, comme ça.

    Je voudrais séduire encore, mais je ne me plais plus. Je voudrais sourire encore, rire à gorge déployée, me regarder dans une glace et me trouver un je-ne-sais-quoi d'irrésistible, de charmant, de séduisant.

    Au lieu de ça, je me trouve moche, sans saveur, sans désir, sans vie.

    Comment on vit, sans se voir belle dans les yeux des autres, dans les yeux d'UN autre ? Comment on vit, quand on a l'impression d'avoir perdu le seul être qui savait sublimer celle que l'on est, qui savait voir le meilleur, magnifier le pire et me rendre belle, si belle, avec des étoiles plein les yeux ?

    Et je pleure... Encore.

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  • Je fais de longues apnées... Déjeuner en famille, courses, balade, je tiens le coup. Et puis il suffit d'un moment de solitude pour que surgissent à nouveau les larmes.

    4ème jour... Et toujours la même douleur. Combien de litres avant que mes yeux tarrissent ?


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  • Je m'endors en pleurant, je me réveille en pleurant. Même quand il m'entreprend, je me débrouille à lui tourner le dos pour ne pas qu'il les voit couler, ces fichues larmes.

    Après, je remets le masque de la mère parfaite, de l'épouse idéale, de l'employé modèle, et j'arrête de respirer.

    En fait, tout vient de là. Faut pas que je respire trop fort, sinon je pleure. Je respire à moitié, pour pas laisser la douleur reprendre des forces. On dit qu'il n'y a rien de plus vivant que la douleur, pourtant moi, je me sens morte à l'intérieur.

    Et puis tu es là. Plus que jamais. Maintenant que la culpabilité ne te ronge plus, tu m'aimes, tu m'aides, tu me promets le meilleur à venir, dans une vie sage et sereine, où tu ne serais plus l'amant. J'y crois, fort, parce que tu as toujours été plus que l'amant, parce que je t'ai aimé bien avant que tu le deviennes. J'y crois, j'en ai envie et en même temps cette perspective me rend triste, affreusement triste, parce que je n'ai jamais voulu que ça s'arrête, moi, que tu l'as décidé, tout seul, comme un grand, et que je n'ai d'autre choix que de m'y plier.

    Et le pire, au fond, c'est de me rendre compte qu'il n'y a que toi qui m'aime assez, qui me connaisse assez, qui me soit assez cher, pour me consoler... Tu es à la fois le coup et le baume, la lame et le bandage, l'assaillant et l'allié.

     

     


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  • En colère, moi ? Si peu.

    Déjà, l'image de ta main dans la mienne, dans le taxi la dernière fois que nous nous sommes vus, ne me quitte pas. Putain, tu le savais, déjà, que c'était la dernière ? Tu le sentais, non ? Comme je l'ai senti, à ta façon de me prendre dans tes bras, à cette présence que tu n'avais plus, à ce pyjama que tu as enfilé plutôt que de coller ta peau à la mienne.

    Et j'ai rien vu venir. Ou alors j'ai pas voulu y croire.

    Et puis les gens qui comptent pour qui on compte moins que ce que l'on croit, les annulations, les changements de programme, ca me pèse. J'ai pas besoin de ça.

    J'ai juste besoin de toi...

     


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