• Je reste sans mot... mais oui, hier, j'ai fêté mes 3 ans de bloggland.

    Comme le temps passe !!! 


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  • J'voudrais, j'voudrais... coincer ma bulle dans ta bulle...

    J'voudrais... une silhouette que je devinerais de la fenêtre de mon bureau, et attendre, impatiente, de pouvoir sortir pour me réfugier dans ses bras, et partir, bras dessus, bras dessous, pour une balade sans fin, juste son corps contre le mien.

    J'voudrais... un peu de tendresse dans ce monde de brutte, des yeux rieurs qui répondraient aux miens, des mains calines qui se glisseraient sous mon pull pour se réchauffer, des lèvres tendres qui m'embrasseraient. 

    J'voudrais... le quitter sur un sourire en sachant que je le reverrai, demain, après-demain, et sourire en sentant dans ma poche vibrer mon téléphone, et entendre sa voix pour prolonger l'instant.

    J'voudrais... quelqu'un de bien, quelqu'un qui soit là, juste pour moi...

    Bientôt ? 


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  • Je me souviens de ce carnet... Tu sais, un carnet rose, avec une serrure pour éviter qu'on y mette le nez. Une serrure ouverte avec un trombone, quand j'ai perdu la clé.

    J'y mettais des mots dérisoires, des idées rasoir, toutes ces choses que l'on ne dit pas, tous ces mots que l'on ne pense même pas connaître et qui viennent, comme accouchés, sous la mine d'un crayon cassé et retaillé tant de fois.

    J'écrivais au crayon, comme pour garder la possibilité de m'effacer, quand les mots crachés semblaient me dépasser, et au final, je raturais au lieu de gommer, comme pour garder des preuves, collection de ratures sur des pensées mal assumées.

    Je ne sais plus comment ça avait commencé, je crois que depuis toujours j'écrivais, mais des lettres que j'oubliais de poster, et au final, je m'étais mise à tout consigner dans ce carnet rose, tu sais, celui qui s'ouvre avec une clé...

    Et un jour je l'ai brulé. Je l'ai coupé en miettes, avant, pour être sure de ne pas pouvoir le sauver. Avec de grands ciseaux que j'avais trouvé dans la trousse à couture de ma mère. De grands ciseaux aux lames argentées, et chaque coup de ciseau m'arrachait des larmes, mais j'avais continué, jusqu'à faire de ces mots un tas de confettis.

    Je l'ai brulé, pour me bruler aussi, je l'ai brulé pour ne plus souffrir de ne pouvoir partager ces maux, et ils se sont gravés en moi, comme tatoués sur mon âme.

    Et parfois quand j'écris, sur mon blog qui s'ouvre sans clé, je retrouve des expressions, des mots, des tournures de phrases qui me sautent au visage, crayonnés sur une page rose de mon carnet rose, tu sais, celui qui s'ouvre avec une clé...

    Et mon blog noir est aussi sombre que la mine grasse de mon crayon double B, sauf que mon clavier n'a pas besoin d'être taillé, juste besoin d'un cyber-café pour coucher ici des mots que j'effacerai.

    Et mon blog noir est parfois rose, comme les pages de ce carnet rose, tu sais, celui qui s'ouvre avec une clé...

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  • ... gache mes nuits et qu'en ouvrant les yeux, j'ai l'impression de les avoir fermés l'instant d'avant.
    ... me fait prendre 50 ans d'un coup et que je me déplace au ralenti, courbée par la douleur, le souffle court.
    ... me met de larmes dans les yeux et me rappelle que oui, je suis malade et que non, ça n'était pas un cauchemar.
    ... remplace la musique en moi et fait de mon corps un poids, une croix, tout aussi torturé que mon âme, au fond.

    J'irais bien me blottir au fond de ma couette, l'esprit et le corps abruti des drogues dures que j'ingère à contre coeur.

    Mais voilà... mais voilà...
     


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  • J'ai envie d'avoir envie. Pas envie d'avoir envie d'hommes qui ont envie, mais envie d'avoir envie d'un homme à qui je fais envie, et qui me le dise aussi.

    Envie de rêves prémonitoires, de conversations brûlantes et de rendez-vous prévus. Envie de désir, d'attente, d'espoir et enfin, au moment M, à l'instant T, de sentir mes sens échauffés libérer toute l'intensité du désir longtemps contenu.

    Envie de désirer, donc, mais pas de désirer en vain, pas de désirer un concept, une idée, un nom sur une liste, mais de désirer un homme, que je connaisse, que j'aie déjà apprivoisé, que j'aie envie de découvrir encore et encore, du bout des doigts, du bout de la langue...

    Rhaaa... J'ai faim.

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