• Passer de bras en bras pour oublier la blessure. Y trouver une réponse à la douleur, l'effacer, l'oublier. Se rendre compte, au final, que rien n'a cicatrisé, et qu'une fois débarassée des couches de pansements collées là au fil des années, la blessure saigne encore.

    Accepter ce que j'ai perdu, savoir que rien ni personne ne pourra me le rendre.

    Amertume.

    Il m'aura fallu 20 ans pour comprendre.

    Combien pour faire le deuil ?

     


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  • Le rose aux joues, le regard vague, un feu brulant au creu des reins, je navigue entre désir et plaisir, entre envie de lui et jouissance, entre manque et plénitude.

    La distance n'existe presque plus quand nos mots se mêlent en une étreinte digitale et que nos corps jouissent de ces ébats de pixels.


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  • Nue

    Perdre jusqu'à sa pudeur, et se révéler face à lui, nue comme jamais, sans mensonge, sans faux-semblant, sans peur.

    N'être que soi, totalement, et se savoir acceptée telle quelle.

    Répondre à toutes les questions, ne rien omettre, tout oser.

    Et se voir belle dans ses yeux, toujours.  


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  • J'ose dire, ce qui me plait, me fait, m'inspire.
    Tu oses faire, ce qui te chante, t'attire, te comble.
    Nous osons demander, essayer, découvrir, jouir.

    Nous osons être, au fond, ensemble, sans peur, sans limite.

    Et nos esprits branchés sur le même courant alternatif s'épousent à
    merveille quand il s'agit de plonger dans la vertigineuse étendue des
    possibles.


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  • Gérer l'absence, la distance, les contraintes.
    Sourire à la vue des traces numériques qu'il essaime, ici et là.
    Ne pas s'autoriser à penser qu'il pourrait en être autrement.

    Pour l'instant.


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