• Trois ans plus tard, telle une reine déchue expatriée volontaire, me revoilà en Bloggland, pour déverser ici ce qui ne saurait être confié ailleurs.

    Je l'ai trouvé, l'homme idéal que j'avais décrit ici, celui qui serait à la fois un père, un frère, un mari, un amant, un confident. Je l'ai rencontré, l'homme aux épaules solides, au sourire confiant, aux gestes tendres, après l'avoir cherché en vain, après avoir cessé de croire à son existence.

    Je l'ai rencontré par hasard, séduit sans y croire, aimé sans le vouloir.

    Aujourd'hui, je découvre un partage, un échange, une complicité qui m'étaient inconnues, qui me semblaient impossibles. Aujourd'hui, j'aime, comme si c'était la première fois, un homme qui correspond à tous mes critères, qui coche toutes mes cases.

    Ainsi, je suis revenue. Avec les mêmes doutes, les mêmes questions, sur cette vie bien raisonnable que j'ai construite, sans rien laisser dépasser de ce qui me fait, en étant celle que l'on attend, là où on l'attend. MA vie, bâtie sur un anachronisme, un fantasme, une illusion.

    Me voilà donc au même point, à la différence près qu'aujourd'hui je suis plus forte que jamais, à mille lieux de celle que j'étais il y a 3 ans.

    Il s'agit maintenant de conserver l'équilibre, tel un funambule, le plus longtemps possible, en gardant à l'esprit que forcément, tôt ou tard, la corde cèdera sous mon poids et qu'il me faudra alors choisir de quel coté tomber.

    Comme le dirait si bien Little, on a pas le cul tiré des ronces...


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  • J'ai retrouvé les clefs...

    Dieu que c'est bon d'être de retour !


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  • Un retour anecdotique, inaperçu, un billet écrit comme un soupir, qu'on voudrait voir relever mais qu'on étouffe parce qu'au fond, ça n'est pas si grave.

    Et effectivement, ça n'est pas si grave. Un coup de blues, le froid, la pluie, la fatigue accumulée et mon assistante aux tâches de rousseur qui me lâche pour aller "vivre son destin" au fin fond de la province, et c'est tout un monde de difficultés qui me tombe dessus, alors que je pensais aller bien, si bien.

    Et dans ces moment là, forcément, c'est à lui que je pense. Deux ans après.

     


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  • Je n'oublie pas les rires et les silences échangés avec ceux qui m'ont suivie ici.

    Je n'oublie pas les noms, ni les numéros de téléphone, je n'oublie pas les auvergnats et les cocktails aux noms sulfureux bus ensemble.

    Je n'oublie pas l'amour...

    Je m'oublie, moi. Et vous ne m'en voudrez pas... Je suis toujours joignable, par mail, pour ceux qui l'ont, mais après des mois de silence, je me rends compte que je n'ai plus rien à dire, ni ici, ni ailleurs, juste des souvenirs en suspens et des envies d'ailleurs.

    Adios. 


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  • Et si je me trompais ? Et si toutes ces années vécues à me perdre dans les bras d'autres pour m'y sentir vivre n'étaient qu'une course vaine qui ne mène à rien...

    Je me suis perdue, éternelle paumitude. Et cette fois, personne pour me rattraper, personne pour me ramasser, j'affronte seule le jugement du miroir sur le temps qui passe...

    Je ne suis belle pour personne si je ne peux pas l'être pour toi. 


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