• Rencontres

    J'y pense depuis quelques jours, ca m'a sauté aux yeux comme une évidence : depuis quelques années, depuis toujours peut-être, je subis des échecs, je réagis, je me reconstruis, à cause d'un homme, et ma guérison profite à un autre homme... pour lequel je prépare des changements, je crée des projets, je m'améliore... puis je réalise ces projets, et leur réalisation profite à un autre homme... pour lequel je remets en place de nouvelles choses, pour lequel j'invente de nouvelles perspectives... dont les retombées profitent à une nouvelle relation.

    A l'origine de toutes mes avancées, un homme. A l'issue de toutes mes réalisations, un homme. En moteur de tous mes changements, un homme. Comme si chaque homme préparait le suivant, comme si chaque histoire m'apportait une richesse supplémentaire, pour être "meilleure" à la rencontre suivante, pour me rendre plus exigeante, plus difficile, plus sûre de moi, de mes choix, des êtres qui m'entourent.

    Et chaque homme est "meilleur" que le précédent, chaque rencontre est rendue possible par les progrès que j'ai fait grâce à la précédente, elles durent de plus en plus longtemps, sont de plus en plus savoureuses et riches.

    Cette réflexion très sérieuse m'a fait sourire quand j'ai réalisé qu'elle soulevait une interrogation... Avec tout ce que j'ai fait, tout ce que j'ai réalisé, tout ce que j'ai amélioré, le prochain, il devrait valoir son pesant de cacahuètes, non ?


  • Commentaires

    1
    HH
    Jeudi 18 Janvier 2007 à 08:44
    belle reflexion angy
    rien a dire de plus
    2
    Angy
    Jeudi 18 Janvier 2007 à 10:21
    Dis donc, mon jambon...
    ... toi, rien à dire de plus ? J'ai des doutes... T'es malade ?
    3
    HH
    Jeudi 18 Janvier 2007 à 11:26
    Je suis limité par mon constructeur
    Ben je sais pas quoi dire de plus, tu m’as l’air tellement hédoniste, tellement femme, tellement consumériste, tellement experte et aguerrie_ l’homme est une pâte sous tes doigts, un beurre de cacahuètes apparemment que tu aimes à déguster savoureusement. Ouais je crois que je suis malade un peu, je suis en train de glisser sur la pente de ma bipolarité ce matin : c’est ton coté « arachidophile » qui m’a neutralisé. Je suis un peu cet O[G]M blessé d’incompréhension, qui gît sur le tertre/mémoire de tes expériences gustatives. Tu m’as gravi un soir d’hiver, d’un mot qui résonne encore sur la pavé de ma solitude, que veux tu. Il y a des résonances que peut de cacahuètes peuvent supporter. C’est jamais simple à entendre, un talon qui cogne, tendrement, imprimant une dimension délicieusement bucolique assassin dans mon univers brouillon. Tu sais ls gens ne veulent jamais mettre du beurre sur mon jambon, et c’est pour ça qu’il ne finisse jamais_ il me manque cet assaisonnement indispensable à ma vie. Non, tu vois je ne suis pas en forme ce matin, ce n’est pas maladie qui me tue, c’est une prière qui me gagne, et je crois bien qu’elle est en train de faire de moi, un autel, ou les hommes pourront un jour venir se recueillir, en invoquant l’entité de lumière dont tu les prives par ton retrait. Voilà.
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    4
    Angy
    Jeudi 18 Janvier 2007 à 11:45
    Ah ben voilà...
    ... mon jambon, je te retrouve :)
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