• ... gache mes nuits et qu'en ouvrant les yeux, j'ai l'impression de les avoir fermés l'instant d'avant.
    ... me fait prendre 50 ans d'un coup et que je me déplace au ralenti, courbée par la douleur, le souffle court.
    ... me met de larmes dans les yeux et me rappelle que oui, je suis malade et que non, ça n'était pas un cauchemar.
    ... remplace la musique en moi et fait de mon corps un poids, une croix, tout aussi torturé que mon âme, au fond.

    J'irais bien me blottir au fond de ma couette, l'esprit et le corps abruti des drogues dures que j'ingère à contre coeur.

    Mais voilà... mais voilà...
     


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  • J'ai envie d'avoir envie. Pas envie d'avoir envie d'hommes qui ont envie, mais envie d'avoir envie d'un homme à qui je fais envie, et qui me le dise aussi.

    Envie de rêves prémonitoires, de conversations brûlantes et de rendez-vous prévus. Envie de désir, d'attente, d'espoir et enfin, au moment M, à l'instant T, de sentir mes sens échauffés libérer toute l'intensité du désir longtemps contenu.

    Envie de désirer, donc, mais pas de désirer en vain, pas de désirer un concept, une idée, un nom sur une liste, mais de désirer un homme, que je connaisse, que j'aie déjà apprivoisé, que j'aie envie de découvrir encore et encore, du bout des doigts, du bout de la langue...

    Rhaaa... J'ai faim.

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  • Réflexion du jour...

    Les hommes baisent les femmes dignes de leurs fantasmes les plus fous mais épousent les femmes dignes du regard de leur mère (ou père, ou famille, ou religion, ou culture, bref... on se comprend).

    Heaven le disait très bien... Chasser un homme et le séduire en s'adressant au cochon qui sommeille en lui est aisé, rendre un homme amoureux l'est moins.

    Perso, j'suis très bien dans la première configuration ;)


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  • J'hallucine...

    Une de mes proies me demande de l'aider à décoder les petites annonces qu'il parcourt à la recherche d'une rencontre, sous prétexte que je suis une fille et que je dois mieux les comprendre que lui. Et il veut que je lui tienne la main à ses rendez-vous, aussi, le zouave ?

    Un autre m'annule un rendez-vous sous prétexte qu'il a un rencard Meetic ce soir là. L'attrait de la nouveauté, sans doute...

    Un troisième me dit qu'il aimerait bien qu'on se voit mais cette fois, sans passer par la case resto (parce qu'après tout, ce n'est pas à mon cerveau, si brillant soit il, qu'il s'intéresse).

    Un quatrième, à qui je propose un déjeuner comme premier contact, me répond brut de pomme que "le déjeuner c'est pas pratique parce qu'on peut pas finir la nuit ensemble"...

    Un dernier m'avoue sans vergogne, après un calin, qu'il a testé d'autres nanas depuis moi mais que franchement, je mérite le détour (je dois le prendre comme un compliment ?).

    Je ne suis pas gnangnan-guimauve-romantico-naïve. Je n'attends pas d'un rendez-vous d'un soir qu'il me jure fidélité et me sussurre des mots d'amour. Je n'ai pas besoin qu'on me rende des comptes et qu'on me fasse miroiter de belles promesses pour écarter les cuisses. Je n'ai jamais cru à l'amour toujours et si je chasse sur différents sites à la recherche de l'amant idéal, je peux comprendre que celà signifie s'imposer des critères de choix et des priorités.

    Mais là... non, là, vraiment, je me demande si le tact est un concept accessible aux hommes...

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  • Il suffit de quelques mots qui s'affichent sur l'écran de mon téléphone pour que la semaine débute bien.

    Quelques mots promesse de calin, de douceur, de plaisir, quelques mots anodins qui disent qu'il pense à moi, de loin. C'est drôle, parfois, cette capacité qu'ont les hommes à ne pas savoir se rendre disponibles au moment opportun, et à revenir ensuite demander un peu d'attention, un peu de temps, sans avoir l'air d'y toucher...

    Quoi qu'il en soit, ces mots me ravissent et donne à mon lundi matin une couleur rose pâle, comme ce désir en attente qui ronronne au fond de mon ventre. 


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