• J'ai les sens engourdis et pourtant...

    Des images me reviennent en mémoire. Les mains de X. plantées dans mes hanches, les lèvres de Y. collées sur les miennes, la queue de Z. au fond de ma gorge. 

    J'ai construit un fantasme à base d'hommes connus, une sorte d'homme en kit, comme si je n'avais gardé de chaque homme passé dans mon lit que le meilleur, comme une compilation de moments intenses, de moments doux, de moments torrides, au point que mon esprit s'éveille.

    J'ai faim. Faim de ces sensations, de ces odeurs, de ces mots qu'on ne dit qu'à deux, de cette intimité partagée, de ces moments où l'on est seuls au monde, deux corps affamés qui se nourrissent l'un de l'autre.

    Faim de... toi ? 

     


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  • Des voix douces, qui disent sans le dire qu'on aimerait être avec moi, des voix tendres, qui disent en mots doux l'attachement et la tendresse, des voix sereines qui calment, qui apaisent, qui soignent, qui aident.

    L'amour, c'est simple comme un coup de fil.

     


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  • Je veux des mots insensés qui résonnent longtemps à mes oreilles, des baisers doux, fous, roudoudou, dans le creu de mon cou et des yeux brillants de désir qui suivent chacun de mes gestes avec attention.

    Je me souviens d'une remarque que tu avais eu, après une rixe dans nos draps froissés, sur la façon si sexy que j'avais eu, un peu plus tôt, de remettre en me levant mon téton dans son écrin de dentelle.

    Je me souviens aussi de tes yeux quand, assis sur le rebord de la baignoire, tu me regardais me maquiller en souriant, pour emplir tes yeux de mon image.

    Je me souviens aussi de ta remarque sur la couleur de mon maquillage, identique à celle de mon chemisier, et ton sourire en coin devant tant de 'soin'... 

    Il n'y qu'un homme amoureux, ou tout au moins empli de désir, qui voie dans ces détails et les apprécie...

    J'en veux encore !


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  • La pluie tombe sans fin... et quand il ne pleut pas, le soleil n'apparait que de loin en loin, comme s'il n'était pas pressé, au fond, de sortir de son écrin de nuages.

    Et j'ai froid. J'ai froid tout le temps. Froid dehors, froid dedans.

    Il n'y a que dans la chaleur oppressante des rames de métro bondées que je ressens la chaleur, mais elle se fond dans l'attitude distante de mes contemporains, et je ne garde de mes trajets que l'odeur désagréable du caoutchouc brulé et du bétail humain qui s'entasse dans les wagons.

    Tout est question d'angle, disais tu. Et ça n'est pas faux, je n'ai jamais autant dansé sur les quais qu'avant de te rejoindre, je n'ai jamais ressenti autant la flamme de ton désir que lorsque ta voix venait réchauffer mon oreille, même sous la neige, même lorsque je restais dehors dans le vent pour prolonger l'instant.

    Je veux sourire encore à l'idée du désir que je saurais provoquer, je veux voir mes yeux briller au souvenir d'une étreinte et sentir contre mon corps un corps ami, un corps amant, qui réchaufferait mes sens engourdis.

    Je veux aimer, encore...  


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  • Non, non, là, B.A., ça pourrait être pour "Bonne Action", parce que ça m'arrive, de temps en temps, de donner un peu de moi pour les autres.

    Ou pour "Bande d'Abrutis", parce qu'il y a des jours où, franchement, je me demande si je ne suis pas la seule à être cortiquée dans tout l'immeuble.

    Ou pour "Blonde Attitude", parce que c'est la meilleure qui soit pour qu'on me lâche un peu les baskettes.

    J'éviterais Baise Active, Bisous Affolants et Bouches Affamées, parce que ça, c'est pour demain... Et cette perspective me ferait presque oublier la BA qui m'entoure aujourd'hui :)


     


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