• Maintenant, tu sais.

    Il faut avouer, je ne m'en suis pas tout à fait cachée, en venant coucher ici mes allusions plus ou moins légères. Mais je n'avais pas envie de te l'annoncer, comme ça, de but en blanc, alors que tu excuses tes absences du moment par les nombreuses galères que tu traverses en ce moment. Je ne voulais pas tirer sur l'ambulance, et te nargueur, toi dans la fange de ton quotidien ingérable, moi dans les stratosphères des rencontres calines dont je ne me prive plus.

    Tu dis que ça se sentait, et que tu l'avais deviné. Tu crois que mon changement d'attitude, mon refus de sombrer, ma re-prise en main en est la conséquence... Pour ma part, j'inverserais la relation de cause à effet, mais bon, tu penses tout savoir de moi et je suis peut-être aveugle, au final.

    Je suis revenue. Chienne, garce, salope, tu appelleras ça comme tu voudras, je suis revenue, un point c'est tout. J'ai fait fi de mes promesses inutiles, je me suis libérée de cette emprise que je t'avais laissé prendre et à laquelle je tenais, au fond, parce qu'elle était gage de réciprocité, parce que la seule façon de m'assurer que tu n'appartienne jamais à qui que ce soit d'autre était de t'appartenir, à toi seul.

    Sauf que c'est pas si simple, la vie, et que je n'appartiens qu'à moi. De la même façon que tu as refusé de m'appartenir, le jour où tu as rompu, au nom d'une priorité accordée à ta vie de famille, à ces enfants, à cette femme, que je ne connais pas mais que j'envie d'avoir su t'attacher à eux.

    C'est douloureux, comme constatation. C'est fini, cette fois, et pour de bon. J'ai affranchi mon corps et mon âme de tes droits sur eux et je suis capable de vivre sans toi, de vivre sans "ça", même si je préfèrerais te garder, encore longtemps, au creu de moi. Mais je suis revenue, égale à moi-même, peut-être un peu plus mûre, peut-être un peu plus réfléchie, sans doute plus exigeante que jamais, mais je suis revenue.

    Angy returns... A qui le tour ?

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  • Quelqu'un m'a dit qu'il fallait que j'arrête de courir. Courir, tout le temps, courir après le temps, courir après les rêves, courir après les gens...

    Ce quelqu'un m'a dit qu'il fallait que je soigne ce besoin permanent d'aller plus loin, d'aller plus haut, toujours, tous les jours, en tout. Que c'est possible pour l'instant, que c'est encore facile, parce que je suis jeune et belle, que j'arrive encore à mes fins, au boulot, en amour, en amitié, en famille, mais qu'un jour, l'énergie me quitterait et que je m'en rendrai malade, de courir en vain après des chimères.

    J'ai répondu que le jour où j'arrêterai, je mourrai. Que si je n'avance pas, je recule. Et que jusqu'ici, mes courses effrénées n'ont pas été vaines, bien au contraire.

    Alors tant que ça marche, je cours...

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  • Et merde, voilà.

    Et je suis vulgaire si je veux, d'abord ! 


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  • Je serai là, demain, sur le même bureau, à bosser pour le même client, parce que c'est une situation de crise et que rien ne saurait justifier un retard de plus, surtout pas le fait que nous ne soyons que de pauvres humains et que 50 heures par semaine sont déjà suffisants.

    Bon week-end... 


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  • Vite fait, bien fait, une pause rapide dans un décor rouge sang, une saveur douce et épicée à la fois, et l'atmosphère brulante qui met le rouge aux joues.

    Pas tout à fait un dîner, mais savoureux tout de même... 


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