• ... chasse l'autre.

    Et des déjeuners sages et calins se transforment parfois en pauses coquines...

    Maintenant, faut juste réussir à bosser avec les jambes coupées et des étoiles plein les yeux, pour mieux recommencer... 


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  • J'ai peu de "fantasmes", au fond, si on entend par fantasmes des désirs sexuels inavoués non réalisés. Certains diront que c'est par manque d'imagination. Ceux qui me connaissent savent à quel point mon imagination est fertile en ce domaine...
    Toujours est-il que si j'ai peu de fantasmes, mon univers fantasmatoire (sic...) est riche et très présent.
    Et ce matin, j'ai fait l'étrange constat que lorsque j'ai faim, lorsque je désire, ce n'est que très rarement d'une queue au fond de mon ventre ou d'une situation où je "subirais", mais plus souvent de pratiques actives où je serais celle qui prodigue du plaisir, et non pas le contraire.
    Et depuis quelques jours, j'ai des envie de queue au fond de ma gorge, de corps à découvrir, à affoler, à explorer, à apprivoiser, à soumettre, peut-être, à rendre fou, surement.
    Je ne suis peut-être pas assez égoïste dans mon plaisir, ou peut-être suis-je trop attachée à l'effet que je fais plutôt à ce que je ressens. Toujours est-il que là, maintenant, tout de suite, j'ai envie d'un homme dont je ferais briller les yeux et que je laisserais s'endormir, éreinté d'avoir subi mes caresses, mes assauts, mes désirs, un homme qui garderait longtemps en mémoire des images crues, des images brulantes, comme celles qui m'assaillent aujourd'hui.

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  • Je reste sans mot... mais oui, hier, j'ai fêté mes 3 ans de bloggland.

    Comme le temps passe !!! 


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  • J'voudrais, j'voudrais... coincer ma bulle dans ta bulle...

    J'voudrais... une silhouette que je devinerais de la fenêtre de mon bureau, et attendre, impatiente, de pouvoir sortir pour me réfugier dans ses bras, et partir, bras dessus, bras dessous, pour une balade sans fin, juste son corps contre le mien.

    J'voudrais... un peu de tendresse dans ce monde de brutte, des yeux rieurs qui répondraient aux miens, des mains calines qui se glisseraient sous mon pull pour se réchauffer, des lèvres tendres qui m'embrasseraient. 

    J'voudrais... le quitter sur un sourire en sachant que je le reverrai, demain, après-demain, et sourire en sentant dans ma poche vibrer mon téléphone, et entendre sa voix pour prolonger l'instant.

    J'voudrais... quelqu'un de bien, quelqu'un qui soit là, juste pour moi...

    Bientôt ? 


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  • Je me souviens de ce carnet... Tu sais, un carnet rose, avec une serrure pour éviter qu'on y mette le nez. Une serrure ouverte avec un trombone, quand j'ai perdu la clé.

    J'y mettais des mots dérisoires, des idées rasoir, toutes ces choses que l'on ne dit pas, tous ces mots que l'on ne pense même pas connaître et qui viennent, comme accouchés, sous la mine d'un crayon cassé et retaillé tant de fois.

    J'écrivais au crayon, comme pour garder la possibilité de m'effacer, quand les mots crachés semblaient me dépasser, et au final, je raturais au lieu de gommer, comme pour garder des preuves, collection de ratures sur des pensées mal assumées.

    Je ne sais plus comment ça avait commencé, je crois que depuis toujours j'écrivais, mais des lettres que j'oubliais de poster, et au final, je m'étais mise à tout consigner dans ce carnet rose, tu sais, celui qui s'ouvre avec une clé...

    Et un jour je l'ai brulé. Je l'ai coupé en miettes, avant, pour être sure de ne pas pouvoir le sauver. Avec de grands ciseaux que j'avais trouvé dans la trousse à couture de ma mère. De grands ciseaux aux lames argentées, et chaque coup de ciseau m'arrachait des larmes, mais j'avais continué, jusqu'à faire de ces mots un tas de confettis.

    Je l'ai brulé, pour me bruler aussi, je l'ai brulé pour ne plus souffrir de ne pouvoir partager ces maux, et ils se sont gravés en moi, comme tatoués sur mon âme.

    Et parfois quand j'écris, sur mon blog qui s'ouvre sans clé, je retrouve des expressions, des mots, des tournures de phrases qui me sautent au visage, crayonnés sur une page rose de mon carnet rose, tu sais, celui qui s'ouvre avec une clé...

    Et mon blog noir est aussi sombre que la mine grasse de mon crayon double B, sauf que mon clavier n'a pas besoin d'être taillé, juste besoin d'un cyber-café pour coucher ici des mots que j'effacerai.

    Et mon blog noir est parfois rose, comme les pages de ce carnet rose, tu sais, celui qui s'ouvre avec une clé...

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