• Fuck. Voilà.

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  • Non, je ne rêve pas, je cauchemarde. Tu me fais la leçon, là, tu m'accuses de trahison ou presque, tu mets à mal notre "lifetime partner in crime relationship" en y opposant un pauvre malheureux one-shot ?

    Mais tu t'attendais à quoi, dis moi, en me quittant ? A ce que je devienne nonne ? A ce que je passe mes journées à pleurer en fixant mon téléphone, en attente d'une signe de toi ?

    Et bien je l'ai fait pendant 3 mois... et maintenant, je vais bien, je vais mieux, je suis guérie. Et je suis nettement plus aimable ainsi, nettement plus agréable, tu l'as dit toi même.

    Tu resteras comme une flamme, un petit feu de toi, qui ne s'éteint pas, et tu le sais. Ne laisse pas ton ego de mâle gacher celà... 


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  • Puisqu'a priori, toi aussi, tu m'oublies...

    Deux lignes depuis une semaine, un échange rapide et puis rien. Et puis rien, merde. Et ne me dis pas que le week end, tu n'arrives pas à prendre ton ordi quelques minutes pour m'envoyer un mot, parce que non, je ne te croirai pas.

    Certes, ta vie a changé, mais quand il s'agissait de me séduire, quand tu étais amoureux, tu trouvais le temps, beaucoup de temps, tout le temps.

    Et si je t'oubliais, enfin ? Si tu devenais un ex, pour de vrai ? Si je prenais le risque de te dire que non, je ne t'attends plus, que d'autres ont gouté ma peau depuis toi et que je me fous bien de ce que tu peux en penser ?

    Sauf que pour te le dire, il faut que tu sois là. Et tu n'es pas là.

    Et si je t'oubliais, hein ? 

     


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  • Bientôt le marché de Noël, déjà annoncé ci et là, dans certains blogs, sur certains sites. Et je me souviens de celui où nous nous sommes rencontrés.

    Je me souviens de ton sourire, sur le parking, en me voyant descendre de ma voiture, je me souviens de ton air décidé quand tu t'es approché et que tu m'as embrassé. Je me souviens de mon nez, froid, glacé, que j'ai enfoui dans ton cou, et de ma proposition d'aller boire un café.

    Nous avions trouvé refuge dans un PMU qui sentait le tabac froid et la vinasse, et mes yeux n'avaient pas quitté les tiens. Puis nous avions fait un tour sur la place de ce village paumé, feignant de nous intéresser à l'artisanat local, cherchant du coin de l'oeil une pharmacie ouverte, parce que l'envie nous rongeait le ventre.

    Ma main n'avait pas quitté la tienne une seule seconde, tu m'attirais à toi à chaque pas pour m'embrasser, et nous avions trouvé notre bonheur, sous le regard goguenard du pharmacien à la vue du paquet violet.  

    Je ne sais plus, ensuite, ce qui s'était passé, précisément. Je n'ai plus en tête chaque caresse, chaque sourire, et je crois que je ne veux surtout pas m'en souvenir trop précisément, parce que déjà les larmes me guettent à l'idée que ça n'arrivera plus jamais.

    Je sais juste que non, cette année, ce ne sera pas un plaisir pour moi de flâner entre les maisonnettes de bois du Marché de Noël.  


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  • Il a raison. "Il" est toujours là, donc forcément, il sait mes faiblesses, mes crises, mes états d'âme, mes loupés et mes larmes.

    Et il a raison. Ce que je fais n'est pas bon pour mon ego. Je me fourvoye dans des situations inextricables à la recherche d'un truc que je sais ne jamais pouvoir trouver, pas de cette façon là, en tout cas.

    Je fréquente les backrooms d'un club glauque à la recherche d'un bon danseur. C'est aberrant. Comment trouver un bon danseur en fréquentant un lieu où la musique est accessoire, voire inutile ?

    Du coup, forcément, fréquentant le même lieu avec des objectifs différents en tête, je ne peux que me sentir rejetée ou incomprise, et ne tomber que sur des tocards qui ne savent pas danser.

    Et il a raison, aussi, en disant que je doute de ma capacité à plaire, à séduire, à être aimée pour celle que je suis, et que je n'ose pas aller dans les salons d'un grand palais pour danser la valse en pleine lumière, me cantonnant aux backrooms sombres qui me permettent de faire des faux-pas sans qu'on
    les voit.

    Sauf que merde, je vais en mourir, à ce rythme, de cette putain de douleur, là, juste là...


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