• Bientôt le marché de Noël, déjà annoncé ci et là, dans certains blogs, sur certains sites. Et je me souviens de celui où nous nous sommes rencontrés.

    Je me souviens de ton sourire, sur le parking, en me voyant descendre de ma voiture, je me souviens de ton air décidé quand tu t'es approché et que tu m'as embrassé. Je me souviens de mon nez, froid, glacé, que j'ai enfoui dans ton cou, et de ma proposition d'aller boire un café.

    Nous avions trouvé refuge dans un PMU qui sentait le tabac froid et la vinasse, et mes yeux n'avaient pas quitté les tiens. Puis nous avions fait un tour sur la place de ce village paumé, feignant de nous intéresser à l'artisanat local, cherchant du coin de l'oeil une pharmacie ouverte, parce que l'envie nous rongeait le ventre.

    Ma main n'avait pas quitté la tienne une seule seconde, tu m'attirais à toi à chaque pas pour m'embrasser, et nous avions trouvé notre bonheur, sous le regard goguenard du pharmacien à la vue du paquet violet.  

    Je ne sais plus, ensuite, ce qui s'était passé, précisément. Je n'ai plus en tête chaque caresse, chaque sourire, et je crois que je ne veux surtout pas m'en souvenir trop précisément, parce que déjà les larmes me guettent à l'idée que ça n'arrivera plus jamais.

    Je sais juste que non, cette année, ce ne sera pas un plaisir pour moi de flâner entre les maisonnettes de bois du Marché de Noël.  


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  • Il parait que nous deux, c'est pour la vie. Nous ne couchons plus ensemble, parce que tu ne peux pas gérer la culpabilité d'aimer une autre femme que la tienne, mais c'est pour la vie.

    Tu dis que tu peux gérer le sexe avec moi, mais pas le fait d'avoir une relation amoureuse avec moi. Mais tu veux me garder, parce que tu m'aimes, et puis tu seras là, toujours. Et puis tu veux me revoir, aussi, et tu veux que je te séduise, encore, parce que je suis belle, parce que tu m'aimes, parce que tu me désires. Mais surtout, ne pas coucher ensemble, parce que si c'est le plus anodin, c'est aussi le détonateur, le truc qui nous transforme en couple...

    Tu dis que nous collons si parfaitement sur tous les plans que notre relation serait destructrice pour ce que nous avons, pour ceux que nous aimons. Tu me joues le coup de l'amour impossible, je t'aime mais je te quitte... et tu restes là.

    Et moi je t'aime, et je veux te garder, là, tout près, parce qu'il n'y a qu'à toi que j'ai envie de raconter ma vie, il n'y a qu'à toi que j'ai envie de dire mes larmes, il n'y a qu'à toi que je veux confier mon âme tourmentée. 

    Il parait que rien n'est fini entre nous, que nous avons juste changé, restructuré, adapté une situation à nos besoins, nos contraintes...

    Alors pourquoi je pleure encore ? 

     


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  • Il parait que c'est la grande mode : ça va devenir ma spécialité.

    Créer des relations homme/femme dénuée de toute ambiguité, devenir "potes de régiment" avec ceux qui m'entourent et le revoir, lui, en amie, ou presque, parce que non, le désir n'est pas mort.

    De là à finir nonne, il n'y a qu'un pas. Que je ne franchirai pas. Parce que ce n'est pas un choix, cette abstinence... Pas encore, en tout cas.


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  • J'ai envie d'un tango... Un pas en avant, un pas en arrière, une douce hésitation, un jeu de pouvoir, qu'on m'attrape, qu'on me libère, qu'on me tienne, qu'on m'enserre.

    Tantôt féline, tantôt caline, je voudrais jouer à séduire, sans engagement, sans promesse, juste pour le sourire...

    Loin de la valse à 2 temps, loin des parquets brillants des palais d'antan, je voudrais une salle sombre éclairée à la bougie et un homme vétu de noir qui tiendrait ma taille entre ses mains, et devenir sienne, le temps d'une danse.

    Et si on dansait ? 

     


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  • J'ai bien trop besoin de passion pour m'en passer, mais je ne suis pas prête à y mettre n'importe quel prix. Je ne deviens pas raisonnable enfin, je ne m'assagis pas, je me préserve.

    Je ne remettrai pas mon armure de killeuse, serial-baiseuse, parce que ce n'est pas moi, parce que maintenant, je le sais.

    Alors si je ne suis pas en mesure de cotoyer l'univers sombre des backrooms, je m'en éloigne, physiquement, mentalement, et je continue à vivre, sans armure, dans un univers que je veux plus sain, plus simple, le temps de me reconstruire.

    Je veux voir le monde autrement, je veux regarder les gens autrement, je veux vivre autrement.

    Jusqu'à la prochaine danse... 

     


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