• J'ai compris. Tout. Les évènements, les sensations, les choses annoncées, celles qui l'étaient moins, le pourquoi du comment, la raison de mon implosion, les raisons de ma colère, les questions soulevées, les réponses apportées, ou pas...

    J'ai compris et j'ai guéri, surtout.

    Ce matin, pour la première fois depuis des semaines, ce sont les musiques que nous partagions qui m'ont accompagnées pendant mon trajet souterrain. Et j'ai souri, j'ai même marqué le rythme du bout du pied, j'ai même éprouvé une douce nostalgie au souvenir de ces mêmes musiques qui m'accompagnaient quand je traversais 2 départements pour aller le rejoindre quelques heures.

    Il n'est plus une douleur. J'ai maché, remaché, la douleur, je me la suis collée au coeur, au corps, je m'y suis blessée, pour en guérir, pour en renaître.

    Oui, CC, le jour se lève encore... Il se lève sur un homme qui reste pour moi un regret, un homme que je garde au creu de moi comme une chaleur, un homme pour qui je pourrais tout quitter, s'il me le demandait. 

    Mais je vais bien. Je vais bien.

    Ouf. 


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  • Ca fait du bien, tes excuses. Même si au fond je m'en fous, mais pour une fois, je n'ai pas cédé sur le fond, même au risque de te perdre pour de bon.

    Et tu as compris. Il s'est passé quelque chose entre nous, grâce à mon escapade, peut-être quelque chose en moi, qui touche à mon émancipation, à ma capacité à admettre la rupture de notre lien d'amants.

    Je reprends la main. Je m'affirme. Le tout, sans remettre mon armure.

    J'me sens bien, là. 


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  • Je l'ai vexé. J'ai partagé avec lui un mal-être qui m'a envahi après avoir, pour la première fois depuis lui, laissé un homme m'approcher.

    Je l'ai vexé, parce que ce mal-être s'est estompé, parce que je lui ai dit qu'il ne pouvait pas me plaquer et me vouloir fidèle (en gros) et que si je comprenais que ça le titille, il faudrait qu'on dépasse ça, comme je dépasse certaines choses, pour rester "life time partner"...

    Je l'ai vexé et je ne m'en fous pas. Mais je me sens transparente et honnête, donc je gère.

    J'ai juste l'impression d'une déchirure... 


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  • On dit souvent que les réputations des bloggueurs sont surfaites, que l'on écrit dans son blogg que ce que l'on veut bien laisser voir et que les rencontres IRL sont pour la plupart décevantes. D'autant plus quand ces rencontres ont pour but avoué de finir dans un lit.

    Et j'ai rencontré bien assez d'internautes, bloggueurs ou pas, pour m'être faite une idée assez précise du taux de réussite de ces rencontres.

    C'est néanmoins le coeur léger que je me suis rendue à ce qui allait être "Ma nuit de rêve avec Caliban". Et là, je vous l'assure, pas la moindre déception à avoir.

    Des compétences à l'expérience, en passant par les caractéristiques techniques et les performances, tout y est. Motorisation puissante, excellente tenue de route, maîtrise parfaite du moindre virage, suspensions méga-douce, chauffage puissant (absolument essentiel pour fumer une cloppe à la fenêtre en pleine nuit), s'il s'agissait d'une voiture (sujet cher à son coeur), je dirais que l'engin est de taille et son conducteur doué.

    Mais il s'agit d'un homme, doté d'une queue, certes, mais d'un cerveau aussi, d'une paire de bras confortables, d'une bouche gourmande et d'une voix tendre, capable du pire et du meilleur, et qui a compris que les performances ne font pas le personnage. Un homme capable de comprendre la femme que je suis, et rien que pour ça, il mérite une médaille.

    Donc oui, Caliban, testé... et approuvé :)

     

     

     

     



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  • Il m'avait dit que revenir à Blogland équivalait à arpenter nue les backrooms d'un club échangiste. Prise de risque et vulnérabilité maximum.

    Je pensais que connaître les occupants des lieux me mettrait à l'abri du danger, j'avais même prévenu : "Soyez gentils, je suis fragile".

    Et on m'a baisée. Au propre et au figuré. Bien baisée, avec élégance, avec panache. Mais baisée quand même.

    Et la note est un peu lourde à payer. La bonne copine qui baise bien, la maîtresse si douée, le cul, si bon à baiser, que je suis, est fatigué.

    Je ne demandais rien. J'avais juste dit "pas de mensonge"... et je me suis faite avoir en beauté.

    Je file, je disparais. Pas que de blogland, je disparais aussi de la vie de ceux que je cotoie plus ou moins virtuellement depuis 3 ans. Parce que je n'ai plus le coeur à jouer.

     

     


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