• Elle est là, la clé.

    Ne rien attendre, ne rien prévoir, ne rien espérer.

    Il parait que je n'ai pas confiance en moi et que mon désir de tout contrôler est une façon de me rassurer.

    Sauf que je sais ce que je vaux, moi, maintenant, et que je l'ai, la sérénité, la liberté, la satisfaction de plaire ou pas, telle que je suis. 

    Tant pis pour ceux qui ne saisissent pas leur chance, après tout... 


    1 commentaire
  • Quand je suis arrivée à Blogland, il y a fort longtemps de ça, quand j'étais une autre, une personne fort avisée, à qui je parlais de la difficulté de ne pas trop en dire pour préserver mon identité m'avait répondu "Parles avec légèreté de ce qui te blesses et avec gravité de ce qui t'es doux"...

    J'ai beau essayé, je ne vois pas où mettre de la légèreté dans mes mots, là, aujourd'hui. Pas après avoir passé une nuit à pleurer en silence d'un mail reçu tardivement qui impose à mes yeux une réalité et un bonheur dont je suis écartée.

    Je croyais commencer à guérir. Je voulais y croire.... Me suis plantée.

    1 commentaire
  • Je veux...

    Une bouche qui me dévorerait et une langue fouineuse qui viendrait chercher la mienne.
    Des mains aventurières qui se promèneraient sur ma peau et s'attarderaient entre mes cuisses.
    Des baisers qui glisseraient le long de mon corps et une bouche gourmande qui viendrait m'affoler les sens.

    Et puis, un corps sur le mien et une queue au fond de mon ventre, au fond de ma gorge, des baisers, des sourires et des soupirs, et tout ce rituel qu'on appelle baise, amour, sexe, coït ou jambes-en-l'air.

    Toutes ces attentions, toutes ces positions, tous ces moments qu'on voudrait figer dans le temps, toutes ces sensations qui emportent, qui grisent, qui débordent et qu'on ne contient pas.

    Tous ces gestes qu'on ose, tous ces outrages, tous ces mots, fous, doux, qu'on ne se souvient pas d'avoir laissé échapper mais qui montent au fond de la gorge et qu'on ne pourrait retenir.

    Et puis cette sensation, là, juste là, d'un corps chaud contre le sien, repus, pour l'instant, de ces milliers de sensations, un corps tendre, un corps doux, qui dit sans mot à quel point c'était bien, à quel point c'était bon.

    Et encore, ces sommeils entrecoupés qu'on partage, ce réveil des corps bien avant celui de l'esprit, ces étreintes qu'on subit plus qu'on les dirige, partagés entre la faim de l'autre et le sommeil, et ces orgasmes au goût de rêve.

    Putain... j'ai faim.

    1 commentaire
  • Le genre de rêve dont on sort au petit matin sans savoir vraiment s'il s'agissait d'un rêve ou de la réalité, un rêve étrange, doux et fort à la fois, qui a laissé en moi un goût d'inachevé, un rêve fait de sensations plus que d'images, un rêve dont je ne me souviens pas, si ce n'est l'impression, ce matin, d'avoir loupé quelque chose.

    J'ai presque envie de retourner me coucher pour voir si j'arrive à rattraper le fil... Histoire d'oublier un peu le cours de ma vie, aussi, et cet homme que je perds un peu plus chaque jour, ces souvenirs qui s'effacent, ces mots qui n'ont plus de sens.

    Deux mois après, j'en pleure encore. Moins, certes, et pas pour les mêmes raisons, mais deux mois encore, j'en pleure encore. En cachette, incognito, bien planquée derrière mes lunettes, je laisse parfois les larmes déborder, couler, sécher sur mes joues, comme une soupape de sécurité, comme quelques gouttes de nostalgie pour me rappeler ces dix mois que j'ai vécus sur un nuage.

    Mais deux mois après, j'en sors. Deux mois après, j'arrive à accepter l'idée de le perdre, j'arrive à comprendre qu'un jour, il ne sera plus là, quoi qu'il en dise, qu'un jour je serai capable de vivre ma vie sans m'appuyer sur sa présence.

    Même si ça fait mal, c'est gagné, comme dirait l'autre.

    Je grandis, encore.  

     


    votre commentaire
  • Planche (nom féminin) :

    Morceau de bois scié, peu épais et plus long que large.
    Passerelle qu'on jette entre un navire et le quai.
    Planche de salut: dernier espoir.
    Surface plane de métal ou de bois sur laquelle on a gravé une figure, un dessin.
    Estampe tirée au moyen d'une planche gravée.
    Page ornée d'une gravure.
    Partie d'un jardin réservée à une culture.
    Les planches: le théâtre, la scène.

    J'ai beau chercher... Je vois pas.  


    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique