• J'ai pleuré encore. J'ai passé ma nuit à cauchemarder et ce matin encore, mon maquillage n'était plus très net quand je suis arrivée au bureau. Tu n'avais pas réellement pris conscience que  notre histoire était finie, dis-tu. C'est pourtant toi qui a décidé d'y mettre fin...

    Mais j'avance quand même. Douloureusement aujourd'hui, parce qu'une page se tourne, encore. Mais j'avance.

    Et si toutes les marches que je monte aujourd'hui sont autant de pas qui m'éloignent de toi, ce sont aussi des pas qui me rapprochent de demain, de l'avenir...

    Hasta siempre. 

     


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  • J'y pense depuis quelques jours, ca m'a sauté aux yeux comme une évidence : depuis quelques années, depuis toujours peut-être, je subis des échecs, je réagis, je me reconstruis, à cause d'un homme, et ma guérison profite à un autre homme... pour lequel je prépare des changements, je crée des projets, je m'améliore... puis je réalise ces projets, et leur réalisation profite à un autre homme... pour lequel je remets en place de nouvelles choses, pour lequel j'invente de nouvelles perspectives... dont les retombées profitent à une nouvelle relation.

    A l'origine de toutes mes avancées, un homme. A l'issue de toutes mes réalisations, un homme. En moteur de tous mes changements, un homme. Comme si chaque homme préparait le suivant, comme si chaque histoire m'apportait une richesse supplémentaire, pour être "meilleure" à la rencontre suivante, pour me rendre plus exigeante, plus difficile, plus sûre de moi, de mes choix, des êtres qui m'entourent.

    Et chaque homme est "meilleur" que le précédent, chaque rencontre est rendue possible par les progrès que j'ai fait grâce à la précédente, elles durent de plus en plus longtemps, sont de plus en plus savoureuses et riches.

    Cette réflexion très sérieuse m'a fait sourire quand j'ai réalisé qu'elle soulevait une interrogation... Avec tout ce que j'ai fait, tout ce que j'ai réalisé, tout ce que j'ai amélioré, le prochain, il devrait valoir son pesant de cacahuètes, non ?


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  • Maintenant, tu sais.

    Il faut avouer, je ne m'en suis pas tout à fait cachée, en venant coucher ici mes allusions plus ou moins légères. Mais je n'avais pas envie de te l'annoncer, comme ça, de but en blanc, alors que tu excuses tes absences du moment par les nombreuses galères que tu traverses en ce moment. Je ne voulais pas tirer sur l'ambulance, et te nargueur, toi dans la fange de ton quotidien ingérable, moi dans les stratosphères des rencontres calines dont je ne me prive plus.

    Tu dis que ça se sentait, et que tu l'avais deviné. Tu crois que mon changement d'attitude, mon refus de sombrer, ma re-prise en main en est la conséquence... Pour ma part, j'inverserais la relation de cause à effet, mais bon, tu penses tout savoir de moi et je suis peut-être aveugle, au final.

    Je suis revenue. Chienne, garce, salope, tu appelleras ça comme tu voudras, je suis revenue, un point c'est tout. J'ai fait fi de mes promesses inutiles, je me suis libérée de cette emprise que je t'avais laissé prendre et à laquelle je tenais, au fond, parce qu'elle était gage de réciprocité, parce que la seule façon de m'assurer que tu n'appartienne jamais à qui que ce soit d'autre était de t'appartenir, à toi seul.

    Sauf que c'est pas si simple, la vie, et que je n'appartiens qu'à moi. De la même façon que tu as refusé de m'appartenir, le jour où tu as rompu, au nom d'une priorité accordée à ta vie de famille, à ces enfants, à cette femme, que je ne connais pas mais que j'envie d'avoir su t'attacher à eux.

    C'est douloureux, comme constatation. C'est fini, cette fois, et pour de bon. J'ai affranchi mon corps et mon âme de tes droits sur eux et je suis capable de vivre sans toi, de vivre sans "ça", même si je préfèrerais te garder, encore longtemps, au creu de moi. Mais je suis revenue, égale à moi-même, peut-être un peu plus mûre, peut-être un peu plus réfléchie, sans doute plus exigeante que jamais, mais je suis revenue.

    Angy returns... A qui le tour ?

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  • Quelqu'un m'a dit qu'il fallait que j'arrête de courir. Courir, tout le temps, courir après le temps, courir après les rêves, courir après les gens...

    Ce quelqu'un m'a dit qu'il fallait que je soigne ce besoin permanent d'aller plus loin, d'aller plus haut, toujours, tous les jours, en tout. Que c'est possible pour l'instant, que c'est encore facile, parce que je suis jeune et belle, que j'arrive encore à mes fins, au boulot, en amour, en amitié, en famille, mais qu'un jour, l'énergie me quitterait et que je m'en rendrai malade, de courir en vain après des chimères.

    J'ai répondu que le jour où j'arrêterai, je mourrai. Que si je n'avance pas, je recule. Et que jusqu'ici, mes courses effrénées n'ont pas été vaines, bien au contraire.

    Alors tant que ça marche, je cours...

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  • Et merde, voilà.

    Et je suis vulgaire si je veux, d'abord ! 


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